À force d'upgrader...
« Le trop et le trop peu gâtent la sauce » disait ma grand-mère.
Soit disant… car j’ai du mal à imaginer cette femme réservée et élégante tenir ces propos.
Mais bon ! Il me fallait une introduction et j’ai besoin d’une légende familiale.
Cœur du pitch : blablabla, fond, forme et licence poétique pour remplissage superficiel.
Une traduction vaut désormais une explication de texte.
Vous avez remarqué comme les vocables anglais ont remplacé le français ? Ils semblent l’upgrader et ils font toujours leur petit effet. Nos dirigeants ont des task force et des think tank, il faut bien avouer que ça sonne plus sexy que groupes de travail, de réflexion ou... cénacle !
Héhéhé ! Ne les blacklistons pas car, du coup, ce serait un peu genre du shadow bashing.
Quant à la langue de Molière, il lui reste «wesh wesh» pour se défendre (cheh !)
Notre communication est livrée à deux tendances, deux strates sociales coexistent en une superposition qui ne se pose vraiment pas en sentinelle de notre verbe.
La vieille garde, hébétée, ringardisée, rendue muette, compte les points ou les fautes !
En back office, sans rien spoiler, après un call (en live) avec mon fils, je ferai un débrief sur le sujet.
J’update un peu là, car je suis overbookée, et revoyant mes deadline, ça ne pourra pas être avant semaine pro, max.
Inch Allah ! J’espère faire le buzz en mode warrior !
Tout ça pour ne rien dire car, j'dis ça, j'dis rien !
Wallah !… ça m’afflige.
Serait-ce le seum ?
Comments